C L A P I L U B A

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GRECE 08/2004 - LES SPORADES.
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Paris,

La prestation Sunsail comprend le transport jusqu’à Volos (Grèce) mais l’avion part de Gatwick (Londres sud). Bien que Easyjet propose un vol à bas prix pour Luton (Londres nord) depuis Roissy, la formule la plus économique reste l’Eurostar étant donné les coûts exorbitants des taxis londoniens.

Nous décollons de Gatwick tôt le matin à bord d’un charter First Choice. Le service à bord est de qualité moyenne. Comme d’habitude en altitude, il fait froid dans l’avion, les polaires sont utiles. Après 3 heures de vol, nous atterrissons à Volos. L’aéroport ressemble à une base militaire tant il y a de F16 un peu partout près à décoller. Visiblement, le gouvernement grec a déployé les grands moyens pour assurer la sécurité des jeux olympiques.

Sunsail distribue des bouteilles d’eau dans l’aéroport le temps que les bagages soient récupérés. Douce attention car à la sortie de l’avion la chaleur est étouffante. Nous prenons ensuite un bus pour Milina où se trouve la base nautique de Sunsail. Le trajet est agréable et dure 2 heures.

Nous arrivons à destination en milieu d’après midi. Un check up minutieux de notre voilier de 37 pieds s’impose car il ne semble pas en très bon état. Voici d’ailleurs quelques incidents rencontrés au cours du séjour : rupture de la courroie d’alternateur du moteur, speedo pessimiste de 20%, mauvais fonctionnement du pilote automatique,  pas d’éclairage sur le pont, fuite de la douche du pont arrière,…

Très pratique : une petite épicerie se trouve à 10 m de la base. Les produits frais sont achetés au fil des étapes. Sur le bateau, l’équipement de cuisine est juste suffisant sous peu que l’on commence à cuisiner autre chose que des pâtes.
Il ne faut pas compter maigrir en Grèce car la cuisine est plutôt grasse. En cas de problèmes intestinaux,  prendre de l’ Imodium 2 mg et consommer banane et riz.

Les grecs sont des gens charmants mais il est utile d’apprendre quelques mots grecs, les sourires se délient aussitôt et les portes s’ouvrent plus facilement.

Sunsail fournit un livret contenant les éléments nécessaires à la navigation ainsi des informations logistiques (un peu trop succinctes à notre goût). La carte marine n’est pas très fiable sur les profondeurs.

Nous partons en flottille de 10 bateaux. A chaque étape, les bateaux se retrouvent au port de destination ou dans une baie. Les enfants s’amusent ensemble ce qui laisse les parents tranquilles. Chaque matin, Sunsail fait un briefing sur la navigation et donne quelques infos touristiques. L’itinéraire prévoit d’aller sur les îles Skiathos, Skopelos, Alonissos et Pelagos. Les étapes sont variées : port touristique, petit port de pêcheur, baie isolée avec barbecue organisé par Sunsail,…

Nous plongeons en apnée dans les baies où nous mouillons. La vie corallienne est pauvre en général, néanmoins on y trouve quelques variétés de poissons, poulpes, éponges,… Nous rencontrons quelques bancs de méduses qui nous obligent à redoubler de prudence.

L'itinéraire cité dans http://sunsail.com est à titre indicatif. En ce qui nous concerne, l’itinéraire choisi est critiquable car il finit par 2 grosses étapes de plus de 35 à 40 miles. Heureusement ces jours-là, nous avons force 5 avec faible houle ce que nous permet de frôler les 9 nœuds.

La météo est changeante. On passe du force 7 à une absence totale de vent et nous essuyons quelques bons orages. Les cirés sont de rigueur. Sunsail n’est pas capable de diffuser des bulletins météo fiables.

Le dernier soir, Sunsail organise une petite soirée bien sympatique

Le retour à Londres est laborieux. Le minuscule aéroport de Volos est trop petit pour accueillir les nombreux passagers. L’attente est interminable et la chaleur étouffante n’arrange rien. Juste avant le décollage, nous restons bloqués dans l’avion suite à la détection d’un incident électrique par l’ordinateur de bord. Une heure plus tard, l’annonce du décollage imminent par le commandant est accueillie comme une délivrance. First Choice reste néanmoins discret sur la panne détectée par l’ordinateur. Pas très rassurant. Nous arrivons à Gatwick finalement sans encombre mais avec plus de 2 heures de retard.

Claude, Laure, Lilou & Lilian

 
 
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