C L A P I L U B A

BALI 09/2002

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Nous ne donnons pas ici d’adresses (voir récit) mais plutôt quelques conseils utiles. N’hésitez pas à discuter avec d’autres touristes pour connaître les bons plans.  Référez-vous aux traditionnels guides pratiques. A noter que pour profiter pleinement de Bali, nous avons trouvé que le routard et le lonely étaient insuffisants. N’hésitez pas à acheter un guide plus touristique. Nous avons bien aimé le Gallimard.
 

Vivez au rythme du soleil. Il se lève à 6h et se couche à 18h.

Les mois de juillet et d’août sont à éviter. L’île est envahie par des milliers de touristes et il est beaucoup plus difficile de négocier. Sur les lieux touristiques, vous serez certainement sollicité pour acheter quelque chose. C’est peut être lassant à la longue mais sachez refuser avec courtoisie. Ne marchez pas sur les nombreuses offrandes qui jonchent les trottoirs.
 

La visite des temples requiert une tenue adéquate : sarong, ceinture. N’hésitez pas à les acheter : ils seront vite amortis. Evitez de les acheter en face d’un temple, ils seront inévitablement plus chers. Si vous faites un effort pour vous vêtir correctement vous serez vite accepté et même convié à participer à la vie balinaise.
 

Vivre en Indonésie ne coûte pas cher. Il est facile de se loger et de manger pour des sommes dérisoires. A noter que le fait de  payer plus cher n’est pas forcement un gage de meilleure qualité dans l’hôtellerie. Le taux du rupiah est très variable. En 09/2002, le cours était d’environ  8400 rps pour 1 € et 8900 rps pour 1 USD. A Bali, il est facile de trouver des distributeurs dans pratiquement toutes les villes. Tous se négocient ; cela fait partie de la culture balinaise, certains trouveront cela peut être pénible à la longue… Avertissement : les commerces n’acceptent que des billets en bon état. Attention aux arnaques, si vous changez dans les commerces.

Aucune vaccination particulière n’est nécessaire.  N’oubliez pas d’emmener des bouchons auriculaires. Ils seront bien utiles pour supporter le chant matinal des coqs. Et ils sont nombreux à Bali…

Il est conseillé d’observer les règles traditionnelles de prudence concernant l’eau. A noter que les établissements touristiques importants utilisent de l’eau bouillie, même pour les glaçons.
 

Une bonne manière de visiter l’île est de louer une moto. Le vélo est également très agréable mais plus limité en rayon d’action. En général, les loueurs proposent des petites motos d’une cylindrée de 100 cm3 à 4 rapports avec embrayage automatique. La prise en main est très facile et les prix de location sont dérisoires. Il est impératif de contrôler la puissance des freins en faisant quelques essais. Attention, les routes sont beaucoup plus pentues qu’en Europe. Préférez des motos équipées de freins à disques à l’avant. Vérifier l’éclairage et … le klaxon. Le casque est obligatoire. Attention la police veille… Pensez à vérifier que la documentation de la moto est en règle. Si vous faites un trajet de plusieurs jours à travers Bali, il peut être plus avantageux de louer à Ubud. Les prix sont plus facilement négociables que sur la cote ou à Kuta. Si vous avez la possibilité, louer à partir de la fin de journée, la négociation du prix n’en sera que plus facile.

Le casque est obligatoire, et disons-le franchement, surtout pour les étrangers. Bien souvent, les loueurs vous donneront quelque chose qui ressemble vaguement à un casque de BTP. Evidement, au niveau sécurité, c’est zéro mais vous respectez au moins la législation. Beaucoup les laissent sur les motos pendant leurs visites. Faites tout de même attention : un de nos casques a été volé. En cas de vol, précipitez-vous en acheter un autre avant que la police ne vous arrête. Les prix des casques neufs sont dérisoires.

En cas d’infraction, et oui, ça peut arriver…pensez à « négocier » avec le policier (voir récit)…
 

Le vélo demande une bonne forme physique. Bali est une île volcanique et par conséquent elle est montagneuse.
Contrôler surtout les freins, la pression des pneus et l’éclairage.  Vérifier le bon fonctionnement des vitesses, le dérailleur est largement utilisé. Après une journée de vélo, prenez le temps d’un bon massage traditionnel balinais. Une bonne méthode pour découvrir Bali et ses richesses : savoir se perdre !
 

Il est conseillé d’avoir sur soi le permis international (en France, il est délivré gratuitement dans les préfectures). Autant le dire tout de suite, la conduite en Indonésie est dangereuse. Redoublez de vigilance. Abordez chaque virage avec prudence, les Balinais n’hésitent pas à doubler dans les courbes même sans visibilité. Evitez dans la mesure du possible de prendre les axes routiers. Ils sont encombrés de camions souvent très polluants qui roulent au ralenti ou à fond. Leur dépassement est toujours délicat. Ne pas conduire la nuit. Si vous montez en altitude, pensez à prendre un coupe-vent. La température peut être fraîche surtout en moto. La version offrant le plus de sécurité reste la location de voiture avec chauffeur. Pas vraiment onéreux mais moins pratique qu’un deux roues. L’office du tourisme d’Ubud vend une carte de Bali.  Elle comporte des erreurs, mais possède un plan détaillé de la région qui est fort pratique et juste celle-ci.
 

Si vous souhaitez voir les fameuses danses de Legong, préférez les spectacles à Leviatan (Ubud). La troupe Tirta Sari de ce village jouit d’une réputation mondiale.
 

Les débutants choisiront KUTA et les pros les impressionnants rouleaux d’ULUWATU au sud de l’île.
 

Il existe un bon réseau de bus et les horaires sont relativement bien respectés. Moins ponctuels mais encore plus économiques : les bémos. Il y a évidemment des taxis officiels mais à vrai dire tout le monde et n’importe qui propose ses services pour vous emmener quelque part. Cela fait toujours quelques rupiahs de plus pour finir les fins de mois.
 

Evidement, il faut aimer le riz. La cuisine balinaise peut être fine. Attention, dans les warungs (restaurant bas budget), certains plats peuvent surprendre. En effet, ils peuvent être très pimentés. A goûter, le surprenant « smoked duck » ou le canard à la banane très répandus à Ubud.

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